La désinformation sur les vaccins contre la Covid-19 est « plus dangereuse que virus »
Maintenant que les vaccins sont disponibles en RDC, l’un des plus grands obstacles, cependant, est moins tangible: convaincre le public que l’on peut faire confiance aux vaccins – et à ceux qui les fournissent.
En République démocratique du Congo, le nombre de cas de coronavirus augmente. Se pose donc la question de l’accès au vaccin. Depuis que les doses soient disponibles pour tout le monde, le scepticisme anti-vaccin se répand à travers le pays, notamment dans les zones de conflit, les zones semi-urbaines, les zones rurales, les camps de réfugiés et dans les prisons …
Les réseaux sociaux permettent de nous renseigner rapidement. Malheureusement, ils contribuent parfois à la propagation de fausses informations. L’une des principales conséquences de la désinformation est la résistance du public à la vaccination.
Comment CERC lutte contre la désinformation et contribue à instaurer la confiance aux vaccins ?
Nous avons lancé notre campagne SMS et Messagerie vocale dans le cadre de Twilio Impact Project sous financement de twilio.org.
Avec notre outil « Covid-19 Rumour Collector », nous collectons les opinions du public sur le virus et les vaccins à travers le SMS, par téléphone et via les réseaux sociaux – pour avoir une idée de la désinformation spécifique qui circule dans les communautés et de la manière dont les gens les obtiennent, puis contrer cela avec des informations précises via SMS et les appels téléphoniques programmés via l’application « Frontline« .
Nous recruterons également des « Associés Communautaires » – les leaders locaux qui seront formés sur la manière de répondre aux rumeurs avec des informations précises via des émissions de radio et des campagnes de porte-à-porte.
Cibles
Nous prévoyons d’atteindre 100,000 personnes dans la ville-province de Kinshasa, dans le Haut-Katanga, au Sud-Kivu et au Nord-Kivu
Notre cible principale sont les personnes vivant dans des zones de conflit, les personnes vivant dans des camps de réfugiés, les personnes vivant avec des maladies existantes (VIH, tuberculose, diabète, problèmes cardiaques), les communautés minoritaires et les prisonniers.