Former pour Transformer : CERC et ACAJ unis contre la corruption en RDC

4-6 décembre 2024 – Le Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption (CERC), en partenariat avec l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a organisé une formation stratégique à Kinshasa dédiée à la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo. Animée par l’expert Paulin Kibendelwa et Jonathan Musa Nzamu, Directeur provincial du CERC, cette session a rassemblé les membres de l’ACAJ ainsi qu’une blogueuse de Habari RDC, dans un esprit de renforcement des capacités citoyennes et d’engagement collectif.

💬 Comprendre pour mieux agir

La corruption continue de freiner le développement de notre pays, d’éroder la confiance dans les institutions et d’aggraver les inégalités sociales. À travers cette formation, les deux organisations ont voulu sensibiliser les acteurs de terrain aux causes profondes de ce fléau et leur fournir des outils pratiques, juridiques et éthiques pour le prévenir, le détecter et le combattre efficacement.

 Objectifs de la formation

L’initiative vise à :

  • sensibiliser aux causes et aux conséquences de la corruption ;
  • outiller les participants avec des outils juridiques et pratiques pour prévenir, dénoncer et combattre la corruption
  • renforcer la capacité des acteurs (ONG, citoyens, médias) à promouvoir la transparence et l’intégrité dans leurs milieux.

Parmi les enseignements retenus et les engagements pris durant la formation :

  1. Adopter une boussole éthique — prendre en compte les conséquences de nos choix, agir selon des principes justes et responsables.
  2. Cultiver l’intégrité — respecter ses engagements, vivre selon ses valeurs, garantir la transparence même quand les circonstances sont difficiles.
  3. Éviter les zones grises — identifier et surveiller les situations ambiguës susceptibles d’ouvrir la porte à des pratiques corruptibles.

Pour Joséphine Mbela, chargée de plaidoyer à l’ACAJ, chaque citoyen peut contribuer à ce combat, en dénonçant les actes de corruption et en soutenant les réformes institutionnelles.
De son côté, Jonathan Musa Nzamu du CERC a rappelé que la société civile a un rôle clé à jouer dans l’éveil des consciences et le contrôle citoyen de l’action publique.

À travers ce type d’initiatives, le CERC et ses partenaires démontrent qu’un autre avenir est possible : un avenir où les décisions publiques se prennent dans la transparence, où chaque ressource est utilisée au service du bien commun et où la tolérance zéro envers la corruption devient une norme nationale.

En formant les acteurs d’aujourd’hui, nous préparons les leaders intègres de demain.
La transformation est en marche — et elle commence par chacun de nous.