l de 40 représentants de 23 organisations de la société civile du Sud-Kivu ont été formés sur les Normes standards de redevabilité à Uvira.
Author: CERC
CERC est fier être membre de Catalyst 2030
Le Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption est fier d’être membre de Catalyst 2030 – un mouvement mondial d’innovateurs sociaux pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Son objectif est de construire un vaste mouvement auto-organisé d’entreprises sociales, d’ONG, de bailleurs de fonds et d’autres innovateurs qui se rassemblent pour transformer des systèmes entiers qui retiennent des millions de personnes vivant dans la pauvreté.
La lutte contre la corruption est loin d’être une priorité du gouvernement.
Fléau qui ronge l’économie et le développement, la corruption n’a pas encore retenu toute l’attention des autorités du pays, malgré que la RDC occupe la 161 ème place dans le dernier classement de Transparency International. La fuite des capitaux dans les secteurs miniers, de télécommunication, la fraude fiscale et le blanchiment des capitaux sont les maux les plus graves qui valent au pays d’occuper cette place dans ce classement.
15 milliards de dollars US, c’est à cette somme qu’on estime les pertes annuelles de la RDC en termes de corruption.
Le gouvernement
“La RDC est dépourvue d’un arsenal juridique en matière de lutte contre la corruption. Les références à la corruption comme infraction sont vagues dans le code pénal congolais.”
Mais visiblement pour le gouvernement congolais, la lutte contre la corruption est loin d’être une priorité. Si un Bureau spécial de lutte contre la corruption a été mis en place, celui-ci n’existe que de nom et est dépourvu de tous moyens, notamment financier. En effet le budget 2019 de l’État congolais chiffré à environs 6 milliards de dollars américains, ne comporte aucune ligne dédiée à la lutte contre la corruption.
La Société Civile
Les organisations de la société civile sont devenues des acteurs majeurs dans la lutte contre la corruption mais connaissent aussi des problèmes de transparence et de crédibilité. Certaines, fondées dans le seul but d’avoir accès aux ressources des agences de développement, conduisent leurs propres affaires dans le mépris total des principes de transparence et de responsabilité.
Pour ce faire, les organisations de la société civile peuvent, comme point de départ, commencer par examiner la légitimité et les normes de conduite de leurs propres institutions et mettre en place des moyens de renforcer l’intégrité en leur sein.
“Il ne serait pas justifié qu’elles exigent des gouvernants des normes plus contraignantes que celles qu’elles sont prêtes à respecter elles-mêmes.” Heri Bitamala
Accroître les capacités de la société civile et mettre en place des outils d’évaluation
La société civile, entendue comme la partie organisée de la société, détient certaines solutions au problème de la corruption. Elle peut, par exemple, jouer un rôle déterminant pour transformer les attitudes d’indifférence ou d’indulgence du public à l’égard de la corruption.
Au Sud-Kivu, le CERC (Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption) se concentre actuellement sur deux aspects essentiels. Tout d’abord, l’objectif est de renforcer les capacités des OSC au Sud-Kivu avec des formations et des activités d’accompagnement. Ainsi, les OSC seront mieux équipées pour lutter contre la corruption et favoriser la transparence. Parallèlement, des compétences de recherche sur l’anti-corruption seront appuyés afin de faciliter la production d’études sur la corruption et sur l’intégrité.
Originally published at Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption.
Transformer l’éducation pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de leaders
Les jeunes sont plus nombreux que jamais en République Démocratique du Congo. Leur population, estimée à 40 millions d’individus, représente les innombrables opportunités de construire un Congo plus transparent et équitable et un meilleur avenir pour tous.
Message de CERC à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption
Au Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption, nous luttons contre la corruption non seulement parce que c’est la chose à faire, mais aussi parce qu’elle a de graves répercussions économiques. I
Mon vote n’est à vendre
Le Centre de Recherche sur l’Anti-Corruption va lancer la campagne “Mon vote n’est pas à vendre” pour sensibiliser les électeurs à un vote responsable dans le but d’envoyer des députés responsables au parlement.